Étude de l’administration du nivolumab en association avec la chimio-immunothérapie dans le traitement du lymphome à cellules B médiastinal primaire récemment diagnostiqué

Titre officiel

Essai de phase III à répartition aléatoire portant sur le nivolumab (NSC n° 748726) en association avec la chimio-immunothérapie dans le traitement du lymphome à cellules B médiastinal primaire récemment diagnostiqué

Sommaire:

Cet essai de phase III vise à comparer les effets du nivolumab administré en association avec une chimio-immunothérapie à ceux de la chimio-immunothérapie seule dans le traitement de patients ayant reçu un nouveau diagnostic de lymphome B primitif du médiastin (LBPM). L’immunothérapie au moyen d’anticorps monoclonaux, comme le nivolumab, peut aider le système immunitaire de l’organisme à attaquer le cancer et entraver la capacité des cellules cancéreuses à croître et à se propager. Le traitement du LBPM consiste en une chimiothérapie associée à une immunothérapie par un agent du nom de rituximab. Les médicaments utilisés en chimiothérapie agissent de différentes manières pour arrêter la croissance des cellules cancéreuses, soit en tuant les cellules, soit en les empêchant de se diviser ou de se propager. Le rituximab est un anticorps monoclonal. Il se lie à une protéine appelée CD20, qui est présente dans les lymphocytes B (un type de globules blancs) et dans certains types de cancer. Cela pourrait aider le système immunitaire à tuer les cellules cancéreuses. L’administration du nivolumab en association avec une chimio-immunothérapie pourrait aider le traitement des patients atteints d’un LBPM.

Description de l'essai

OBJECTIF PRINCIPAL :

  • Déterminer si l’association nivolumab/chimio-immunothérapie donne lieu à une survie sans progression (SSP) à long terme supérieure (événements définis comme la progression de la maladie confirmée par un examen central ou le décès) par rapport à la chimio-immunothérapie en monothérapie chez les patients atteints d’un lymphome à cellules B médiastinal primaire récemment diagnostiqué.

OBJECTIFS SECONDAIRES :

  • Comparer les taux de « survie sans événement (SSE) liée à l’efficacité » (SSEe) [événements définis comme une progression, un changement de traitement motivé par des résultats ayant suscité des inquiétudes concernant l’efficacité du traitement, une biopsie associée à une maladie après six cycles de traitement, ou un décès] entre la chimio-immunothérapie en monothérapie et la chimio-immunothérapie associée au nivolumab chez les patients atteints d’un lymphome à cellules B médiastinal primaire (LCBMP) récemment diagnostiqué.
  • Comparer les taux de « SSE liée au traitement » (SSEt) [événements définis comme une récidive/progression, un changement de traitement pour quelque raison que ce soit, une biopsie associée à une maladie après six cycles de traitement, une tumeur maligne secondaire (TMS) ou un décès] entre la chimio-immunothérapie en monothérapie et la chimio-immunothérapie associée au nivolumab chez les patients atteints d’un LCBMP récemment diagnostiqué.
  • Comparer les taux de survie globale (SG) entre la chimio-immunothérapie en monothérapie et la chimio-immunothérapie associée au nivolumab chez les patients atteints d’un LCBMP récemment diagnostiqué.
  • Établir le taux de tomographies par émission de positrons (TEP) et de tomodensitométrie (TDM) positives [définies par un score de Deauville de 4 ou 5] à l’issue de six cycles de nivolumab en association avec le rituximab (R), le cyclophosphamide, la doxorubicine, la vincristine et la prednisone (CHOP)/la prednisone, la vincristine, le cyclophosphamide, la doxorubicine et l’étoposide à dose ajustée (DA) [EPOCH]-R et sous protocole R-CHOP/DA-EPOCH-R chez les patients atteints d’un LCBMP récemment diagnostiqué et évaluer la signification pronostique du résultat en question.

OBJECTIFS EXPLORATOIRES :

  • Constituer une banque d’images radiologiques en vue d’études ultérieures.
  • Constituer une banque de spécimens pour de futures études de corrélation.
  • Caractériser le profil immunitaire des patients traités par nivolumab et une chimio-immunothérapie pour déterminer les marqueurs permettant de prédire la réponse.
  • Définir le taux de réponse complète à la fin du traitement initial prévu.

APERÇU : les patients sont affectés de façon aléatoire dans le groupe sous traitement de base ou sous traitement de base et de nivolumab dans chacune des six strates. Les strates sont déterminées par le choix du traitement de base (DA-EPOCH-R ou R-CHOP ou R-CHOP + RT) par le médecin et par le fait que le patient a bénéficié ou non d’un cycle de traitement préalable.

GROUPE A (DA-EPOCH-R) : les patients reçoivent de la prednisone ou de la prednisolone par voie orale (PO) une fois par jour (1 f.p.j.) les jours 1 à 5 et du rituximab par voie intraveineuse (IV) ou du rituximab et de l’hyaluronidase humaine par voie sous-cutanée (SC) pendant cinq minutes le jour 1 ou 5. Les patients reçoivent également du phosphate d’étoposide, du chlorhydrate de doxorubicine et du sulfate de vincristine par voie intraveineuse pendant 96 heures les jours 1 à 4 et du cyclophosphamide par voie intraveineuse, pendant 30 à 60 minutes le jour 5. En commençant 24 à 72 heures après la fin de l’administration du cyclophosphamide, les patients reçoivent du filgrastim ou la forme pégylée du filgrastim par voie sous-cutanée, une fois par jour, jusqu’à ce que la numération absolue des neutrophiles (NAN) soit ≥ 500/µL après le nadir attendu. Le traitement est répété tous les 21 jours pendant un total maximal de six cycles (cinq si le patient a bénéficié d’un cycle de traitement antérieur) en l’absence de progression de la maladie ou d’une toxicité inacceptable.

GROUPE B (DA-EPOCH-R + NIVOLUMAB) : les patients reçoivent le même traitement que les patients du groupe A. Les patients reçoivent également du nivolumab par voie intraveineuse pendant 30 minutes, le jour 1.

GROUPE C (R-CHOP) : les patients reçoivent de la prednisone ou de la prednisolone par voie orale 1 f.p.j les jours 1 à 5 et du rituximab par voie intraveineuse ou du rituximab et de l’hyaluronidase humaine par voie sous-cutanée, pendant cinq minutes, le jour 1 ou 5. Les patients reçoivent également du cyclophosphamide par voie intraveineuse pendant 30 à 60 minutes, du chlorhydrate de doxorubicine par voie intraveineuse pendant 1 à 15 minutes ou jusqu’à 60 minutes, et du sulfate de vincristine par voie intraveineuse pendant 1 minute ou jusqu’à 60 minutes le jour 1. Le traitement est répété tous les 21 jours pendant un total maximal de six cycles (cinq si le patient a bénéficié d’un cycle de traitement antérieur) en l’absence de progression de la maladie ou d’une toxicité inacceptable.

GROUPE B (R-CHOP + NIVOLUMAB) : les patients reçoivent le même traitement que les patients du groupe C. Les patients reçoivent également du nivolumab par voie intraveineuse pendant 30 minutes, le jour 1.

GROUPE E (R-CHOP + RADIOTHÉRAPIE) : les patients reçoivent le même traitement que les patients du groupe C. Dans les 6 à 8 semaines suivant la fin de la chimiothérapie, les patients subissent une radiothérapie en 25 fractions.

GROUPE F (R-CHOP + RADIOTHÉRAPIE + NIVOLUMAB) : les patients reçoivent le même traitement que les patients du groupe D. Dans les 6 à 8 semaines suivant la fin de la chimiothérapie, les patients subissent une radiothérapie en 25 fractions.

À la fin du traitement à l’étude, les patients sont suivis tous les trois mois au cours de l’année 1, tous les six mois au cours des années 2 à 3, puis tous les ans par la suite.

Voir cet essai sur ClinicalTrials.gov

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Ressources

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