Traitement antiandrogénique et radiothérapie pour traiter les patients atteints d'un cancer de la prostate

Titre officiel

Traitement antiandrogénique et radiothérapie à doses élevées avec ou sans radiothérapie de toute la région pelvienne pour traiter un cancer de la prostate à haut risque intermédiaire non favorable ou favorable : un essai clinique de phase III à répartition aléatoire

Sommaire:

Cet essai clinique de phase III à répartition aléatoire étudie le traitement antiandrogénique et la radiothérapie pour traiter les patients atteints d'un cancer de la prostate. Les androgènes peuvent causer la prolifération de cellules du cancer de la prostate. Le traitement antiandrogénique peut empêcher les glandes surrénales de produire des androgènes. La radiothérapie utilise des rayons x à grande énergie pour tuer les cellules cancéreuses.

Description de l'essai

Critère d'évaluation principal : 

  • Survie globale

Critère d'évaluation secondaire :

  • Évaluation et comparaison des années de vie ajustées en fonction de la qualité (AVAQ) définie par la somme pondérée de divers épisodes de temps ajoutés au temps de survie ajusté en fonction de la qualité (fermé à l'ajout de patients le 3/9/15).
  • Défaillance biochimique selon la définition de Phoenix (APS >= 2 ng/ml au-dessus de l'APS nadir).
  • Survie spécifique à une cause.
  • Collecte de blocs de tissus inclus dans la paraffine, de plasma, de sang total, de sérum et d'urine pour les analyses de recherche translationnelle prévues et futures.
  • Survie sans métastase distante de ces patients.
  • État de fatigue mesuré à l'aide du score de changement de la fatigue PROMIS (fermé à l'ajout de patients le 3/9/15).
  • Incidence des événements indésirables « graves » définis comme la première occurrence de la plus importante sévérité d'un événement indésirable, tel qu'évalué selon la version actuelle des critères Common Terminology Criteria for Adverse Events (CTCAE).
  • Changement de la qualité de vie liée à la santé (QVLS) propre au cancer de la prostate mesurée selon le score EPIC-26 (domaine entérique et urinaire) (fermé à l'ajout de patients le 3/9/15).
  • Temps avant les événements indésirables « tardifs » mesurés à partir du début du traitement du protocole jusqu'au moment d'un événement indésirable tardif grave de grade 3 ou plus défini à l'aide des critères CTCAE.

OBJECTIF PRINCIPAL :

  • Démontrer que le traitement antiandrogénique néoadjuvant préventif (NADT) et la radiothérapie de toute la région pelvienne (WPRT) entraîneront une amélioration de la survie globale (SG) des patients atteints d'un cancer de la prostate à risque intermédiaire « non favorable » ou à haut risque « favorable » comparativement au NADT et à la radiothérapie à doses élevées de la prostate et de la vésicule séminale (VS) (prostate [P] + radiothérapie [RT] VS) à l'aide de la radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité (RCMI) ou de la RT externe (EBRT) avec un haut débit de dose ou un complément d’irradiation par implantation permanente de la prostate (IPP) (grain radioactif).

OBJECTIFS SECONDAIRES :

  • Démontrer que la radiothérapie de toute la région pelvienne améliore le contrôle biochimique.
  • Survie sans métastase distante (MD).
  • Survie spécifique à une cause (SSC).
  • Comparer les événements indésirables graves et tardifs liés au traitement entre les patients recevant un NADT et une WPRT comparativement à ceux recevant un NADT + P et une RT VS.
  • Établir si la qualité de vie liée à la santé (QVLS), mesurée à l'aide du score Expanded Prostate Cancer Index Composite (EPIC), s'aggrave considérablement avec l'augmentation de l'agressivité du traitement (c.-à-d., volet 2, NADT + WPRT). (fermé à l'ajout de patients le 3/9/15)
  • Établir si un traitement plus agressif (volet 2, NADT + WPRT) est entraîne une importante augmentation de la fatigue (formulaire court sur la fatigue du Patient-Reported Outcome Measurement Information System [PROMIS]) depuis l'examen de base jusqu'à la dernière semaine du traitement, ainsi qu'une importante augmentation des marqueurs d'inflammation en circulation (interleukine [IL]-1, antagoniste au récepteur [ar] de l'IL-1, IL-6, facteur de nécrose tumorale [TNF] alpha et protéine C réactive). (fermé à l'ajout de patients le 3/9/15)
  • Démontrer un gain différentiel de la SG et de la SSC avec un traitement plus agressif qui est plus important que les domaines génériques primaires de la (QVLS) (c.-à-d., mobilité, soins autoadministrés, activités normales, douleur ou inconfort et anxiété ou dépression). (fermé à l'ajout de patients le 3/9/15)
  • Établir si les changements relatifs à la fatigue à partir de l'examen de base jusqu'aux trois prochains points dans le temps (semaine avant la RT, dernière semaine du traitement et 3 mois après le traitement) sont liés aux changements des cytokines en circulation, de l'humeur, du sommeil et des activités quotidiennes en fonction des mêmes points dans le temps.
  • Collecte de blocs de tissus inclus dans la paraffine, de plasma, de sang total et d'urine pour les analyses de recherche translationnelle prévues et futures.

APERÇU :
Les patients sont répartis aléatoirement dans un des deux volets du traitement. Tous les patients reçoivent un traitement antiandrogénique néoadjuvant qui consiste en bicalutamide administré par voie orale (PO) une fois par jour (QD) ou en flutamide PO trois fois par jour (TID) pendant 6 mois, ainsi qu'un traitement à base d'agonistes et d'antagonistes de l'hormone de libération de l’hormone lutéinisante (LHRH) qui consiste en acétate de leuprolide, en acétate de goséréline, en buséréline, en triptoréline ou en dégarélix administrée par voie sous-cutanée (SC) ou intramusculaire (IM) tous les 1 à 3 mois dès 2 mois avant la radiothérapie et pendant 6 ou 32 mois par la suite. La radiothérapie commence 8 à 10 semaines après le début de l'injection des agonistes et antagonistes de la LHRH. 

VOLET I : Les patients reçoivent une radiothérapie à doses élevées de la prostate et des vésicules séminales à l'aide de la RCMI* ou de la radiothérapie conformationnelle à trois dimensions (RC-3D)* QD, 5 jours par semaine pendant environ 9 semaines. Les patients doivent également recevoir une curiethérapie par implantation permanente de la prostate (l'iode I-125 ou le palladium Pd-103 peuvent être utilisés comme radio-isotope). 

VOLET II : Les patients reçoivent une WPRT* (RC-3D ou RCMI) QD, 5 jours par semaine pendant environ 9 semaines. Les patients peuvent également recevoir une curiethérapie comme au volet I. 

REMARQUE : Les patients qui obtiennent une implantation pour la curiethérapie reçoivent 5 semaines de RCMI, de RC-3D ou de WPRT. Lorsque le traitement à l’étude sera terminé, un suivi des patients sera effectué tous les trois mois pendant un an, tous les six mois pendant trois ans, puis annuellement par la suite.

Voir cet essai sur ClinicalTrials.gov

Intéressé(e) par cet essai?

Imprimez cette page et apportez-la chez votre médecin pour discuter de votre admissibilité à cet essai et des options de traitement. Seul votre médecin peut vous recommander pour un essai clinique.

Ressources

Société canadienne du cancer

Ces ressources sont fournies en partenariat avec Société canadienne du cancer